Adamy se situe dans le mouvement de la figuration libre. Il se reconnaît dans ce mouvement qui parle en toute liberté de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur. Il travaille notamment sur les dérives humaines, moutonnières, extrêmes ou fanatiques.

Le processus de perception de ses oeuvres est à l’inverse du modèle courant : un premier niveau de lecture léger, ludique et décalé et un deuxième qui interpelle sur l’insondable de notre humanité, la folie du monde et son absurdité mortifère.

« Mon propos est de mettre en scène le manque de jugement des hommes, de mettre à nu la folie du monde et son absurdité mortifère. Avec une critique radicale de l’inconscience collective montrée avec humour et dérision, je mets en perspective les signes de la décadence, de la déliquescence de notre civilisation ».